L'eau de Quézac au fil du temps
Une Histoire de près de 2600 ans...
Epoque celtique
Ce sont les Celtes qui semblent avoir véritablement développé le culte des eaux à Quézac. Vers 500 ans avant Jésus-Christ des villages s’implantent au bord du Tarn et des druides auraient consacré les vertus de cette eau minérale sortant bouillonnante entre les rochers et la vallée.
Epoque gallo-romaine
Vers 50 avant Jésus-Christ, un légionnaire de Jules César dénommé Hispanus, fonde le village d’Ispagnac auquel il donne son nom.
Des pierres sculptées datant de l’époque romaine ont été découvertes près de la source. Rien d’étonnant car les romains étaient réputés amateur d’eau de source pétillante !
Epoque médiévale
Au Moyen Age, Jacques Deleuze découvre en labourant son champ, une statue de la Vierge en bois noir. De nombreuses guérisons miraculeuses sont attribuées à la vierge et aux vertus de l’eau. Quézac devient un haut lieu de pèlerinage dans le Gévaudan. De nombreux pèlerins viennent se baigner dans l’eau de la source et faire leurs voeux de guérison à ND de Quézac.
Epoque moderne
La première référence écrite concernant la source (des ordonnances de médecins de Mende prescrivant des cures d’eau de Quézac) date du début du XVIIIème siècle. En 1718, le docteur Blanquet mentionne largement les propriétés de la source de Quézac, qui « débouche les conduits » (système urinaire et vasculaire)
Epoque de la révolution industrielle
Au milieu du XIXème siècle, le docteur Commandré, atteint d’une maladie apparentée au Choléra, est soigné à l’eau de Quézac. Il achète la concession de la source et mène les premiers travaux de captage en 1859. Son fils fait construire une tourelle étanche autour de 10 points d’ émergence naturelle. Il baptise la source La Diva, et en 1901, il obtient l'autorisation d’exploitation pour 30 ans. L’eau est enfin reconnue comme « minérale », source de bienfaits pour la santé.
Epoque contemporaine
En 1989 le groupe PERRIER-VITTEL obtient la concession d’exploitation et construit l’usine. Suite à une O.P.A. en 1992 NESTLE-WATERS-SOURCES absorbe PERRIER-VITTEL et pérennise l’exploitation. En janvier 2017 le groupe OGEU obtient l’exploitation. Depuis 1995 l’usine de Quézac embouteille plus de 400 000 bouteilles par jour !